Gladys, c’est quoi être responsable des opérations chez Mon Qualiticien ?

On continue à vous proposer de nouveaux formats ! On a lancé depuis peu la Qualinews pour faire le point mensuel sur l’actu sanitaire et médico-sociale. Désormais, il est temps de vous présenter notre équipe de choc avec les interviews Mon Qualiticien. On commence la série avec Gladys, notre responsable des opérations, dont c’est l’anniversaire dans quelques jours ! Elle revient sur son parcours atypique et son rôle dans l’équipe, dévoile les coulisses de l’entreprise et partage ses précieux conseils.

Tu as fait quoi depuis l’école primaire ?

RAS jusqu’au lycée, ensuite j’ai fait une prépa IEP et j’ai enchaîné avec la fac de droit. Le droit c’était paradoxalement passionnant et chiant à la fois. J’ai adoré ma spécialisation en propriété intellectuelle, mais moins les missions de mon stage de fin d’études.

Donc virage à 180° : je pars enseigner le français en Allemagne, d’abord pour 6 mois, puis l’aventure se prolonge pendant 2 (superbes) années ! J’en apprends beaucoup sur moi-même. Je comprends surtout que ce qui me manquait dans mes expériences précédentes, c’était le contact humain au quotidien ! J’ai eu en effet l’occasion de travailler auprès de publics très variés (enfants, adultes, entreprises) et d’expérimenter l’entrepreneuriat, car j’avais un statut d’indépendante.
Finalement, j’ai eu ce que les Allemands appellent le “Heimweh” (le mal du pays), et j’ai fini par rentrer en France.

A mon retour, j’étais consciente que je n’aurai pas les mêmes opportunités dans l’enseignement et je n’avais pas envie de retourner vers l’exercice du droit pur. Du coup, j’ai décidé de reprendre des études et de suivre un master en management (MGBU) à l’IAE de Lille. Là, j’ai eu la chance de le réaliser en alternance chez Mon Qualiticien. J’avais vraiment envie de découvrir les réalités du monde de l’entreprise et bingo ! Le contenu de mes cours était en totale symbiose avec les préoccupations de cette start-up qui commençait doucement à grandir. J’ai énormément appris sur le fonctionnement d’une entreprise, mais surtout sur moi-même.

Pourquoi tu voulais à tout prix rejoindre Mon Qualiticien ?

Pour être franche, j’ai eu énormément de difficultés à trouver une alternance, car, à l’époque, j’avais presque 26 ans. J’allais coûter plus cher aux entreprises qu’un étudiant “classique” ! A cause de ça, j’ai reçu de très nombreux refus.

J’ai finalement postulé chez Mon Qualiticien. Je me rappelle encore de l’annonce “nous avons besoin d’un couteau suisse”. Ça a directement fait tilt, je me suis vraiment retrouvée dans l’offre.
Étant passée du droit, à l’enseignement puis au management, mon profil collait bien. Ma capacité à être polyvalente et touche-à-tout a beaucoup rassuré Simon (le fondateur de Mon Qualiticien).
Nous avons eu un entretien très honnête lors duquel je lui ai très vite parlé du fait que j’allais avoir 26 ans très prochainement, ce qui induirait un coût plus élevé pour l’entreprise. Il a privilégié les compétences, m’a donné sa confiance et a fait un pari.
J’ai donc eu la chance d’être la première alternante chez Mon Qualiticien et ça a très bien fonctionné puisque je suis aujourd’hui en CDI.

Mais en fait, tu fais quoi chez Mon Qualiticien ?

Mon poste sur le papier est “chef des opérations”, ce qui englobe pas mal de missions. J’aime bien dire souvent que je suis ni dans le département tech, ni dans le pôle commerce, mais plutôt dans le bureau gestion.
Je suis en charge des ressources humaines c’est-à-dire à la fois le recrutement mais aussi la gestion des salariés au quotidien. Je m’occupe des paies, je gère les absences et tout ce qui est relatif au “social”, par exemple les mutuelles, la médecine du travail, etc.

Je gère aussi l’ensemble de la facturation entrante et sortante et fais le lien avec notre comptable. J’interviens également à mon échelle, sur la partie juridique de l’entreprise, pour les contrats récurrents qui ne nécessitent pas un travail approfondi de l’avocat.
Et je conduis l’ensemble de l’administratif de Mon Qualiticien. On n’en a pas conscience, mais ça comprend beaucoup de tâches : le renouvellement des abonnements, les loyers, les assurances, les comptes en banque, mais aussi les partenariats et les prestataires.
Nous avons également une seconde activité, celle d’organisme de formation, qui nécessite également une grande rigueur administrative.

Bref, mon quotidien suit celui de l’entreprise ! Typiquement dans une période comme celle-ci, il faut mener une veille juridique constante – notamment en matière de droit social / droit du travail. Je dois être très réactive aux différentes annonces gouvernementales qui se succèdent sur des sujets comme le télétravail, le chômage partiel, etc.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?

La diversité des missions et des tâches. Il n’y a pas deux journées qui se ressemblent ! Mais aussi la confiance qu’on m’a accordée très rapidement. À aucun moment chez Mon Qualiticien, je ne me suis sentie limitée par mon statut d’alternant, de jeune diplômée ou de premier CDI. Au contraire, on m’a même donné beaucoup d’autonomie et de responsabilités dès le début ! Ça a été très stimulant, ça m’a poussé à me dépasser. J’ai fait des choses dont je n’imaginais pas être capable. Évidemment, j’ai aussi fait des erreurs, mais elles ne m’ont jamais été reprochées.
Simon parle beaucoup de “learnings” et je suis d’accord : avoir de la marge de manœuvre et se tromper permet vraiment d’apprendre.  

Au-delà de ça, j’adore l’interaction avec l’équipe qui est géniale et le milieu de travail “start-up” hyper stimulant. Il y a vraiment une émulation quotidienne et j’en apprends chaque jour un peu plus !

C’est quoi ta philosophie de vie ? Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?

Je ne sais pas si j’ai une philosophie de vie particulière. Mais mes grands préceptes sont de me dire que je suis partie prenante de ma journée et de ma vie en général. Rien n’est décidé le matin à mon réveil, mais je prendrai des décisions au fur et à mesure des événements. Je veux donner du sens à ma vie chaque jour et j’aime penser qu’il n’y a pas de déterminisme.

Globalement, je vois aussi toujours le verre à moitié plein, surtout quand c’est un verre de vin ! Ahah. Je suis une personne plutôt joyeuse et j’aime bien que ça soit pareil au boulot. Je ne mets pas de grosses barrières entre vie pro et perso : je suis pareille dans les deux sphères. J’essaye d’être toujours dynamique et j’ai envie de partager ma bonne humeur au quotidien.

Si tu avais une lampe magique, tu demanderais quoi au génie ?

Forcément, ma réponse est hyper contextualisée par rapport à tout ce qu’on vit aujourd’hui. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il faudrait effacer 2020, comme premier vœu, car ce serait un peu trop extrême. Mais j’aimerais un vaccin pour le covid-19, une fin d’année un peu plus douce, et enfin une année 2021 très différente.

Mes vœux ne peuvent pas être décorrélés de la situation actuelle et sont un peu égoïstes, mais je souhaite vraiment retrouver un contexte de vie un peu plus serein autant dans ma vie perso que dans ma vie pro.
Si tu m’avais posé la même question il y un peu plus d’un an, je ne t’aurais pas du tout donné la même réponse. Jamais je n’aurais imaginé faire ce type de vœux ! Ahah.

Peux-tu nous partager ton conseil le plus précieux pour les futures recrues de Mon Qualiticien ?

Un conseil que j’aimerais donner pour les futures recrues de Mon Qualiticien mais aussi de manière générale dans le monde du travail, c’est l’honnêteté. Il faut vraiment être honnête, notamment à la première rencontre avec l’entreprise, à l’entretien. C’est la première marche qu’on franchit et souvent, on la rate un peu. Après, on ne peut pas se jeter la pierre, c’est tout à fait normal d’avoir envie de se présenter sous son meilleur jour pour être embauché par la suite.

D’ailleurs, même les entreprises veulent se présenter sous leur meilleur jour face aux candidats. Donc, des deux côtés, on embellit les compétences ou les missions. Alors le problème, c’est que ça ne matchera jamais entre les aspirations du candidat et celles de l’entreprise. Être honnête dès le début évite la déception que ce soit d’un côté ou de l’autre.

Evidemment, il faut aussi l’être au quotidien. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas savoir être diplomate et dire non à tout bout de champ mais il faut savoir dire “je ne sais pas faire” ou “ce n’est pas comme ça que je vois les choses”. À mon sens, c’est indispensable ! De toute façon, dans une start-up, on doit être transparent, car on est tellement peu nombreux que si on ne l’est pas, ça finit par se ressentir.

Donc nos futures recrues doivent absolument être honnêtes ! Et bien sûr, même si actuellement le contexte ne s’y prête pas, elles doivent aussi aimer partager des moments de convivialité avec l’équipe en dehors du boulot, notamment autour de bières (on est à Lille quand même !). Donc chez Mon Qualiticien on recherche de l’honnêteté et une bonne descente ! Ce sera le mot de la fin.

Pour échanger avec Gladys, c’est sur Linkedin que ça se passe.

À propos de l'auteur

Inès Saïdoun

Inès a réalisé un an d'alternance chez Qualineo, en tant que responsable des contenus web (site et réseaux sociaux) et de la relation client.

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