Cédric, c’est quoi être CTO chez Mon Qualiticien ?

C’est le retour des interviews Mon Qualiticien ! Le mois dernier, on vous a présenté Gladys, notre responsable des opérations. Ce mois-ci, c’est Cédric qui revient sur son parcours, et quel parcours !
Il vous parle de son rôle de CTO dans l’entreprise, de son équipe, de ses envies et partage avec vous, ses précieux conseils.

Tu as fait quoi depuis l’école primaire ?

Très tôt, j’ai eu envie de m’orienter vers des études qui me permettraient de créer, d’inventer pour résoudre des problèmes.

Après mon bac S option sciences de l’ingénieur, j’ai intégré l’ICAM, en alternance. J’avais envie d’être sur le terrain. J’ai travaillé 3 ans chez le mastodonte américain Procter & Gamble, dans l’usine d’Amiens, la plus grosse usine d’Europe ! J’ai travaillé dans la lessive liquide, en tablette… J’ai vu toutes sortes de lessives !
C’était super stimulant car, très vite, j’ai eu de grosses responsabilités. Pendant les 2 premières années, mon rôle était d’améliorer les process sur de grandes lignes de prod’.  Ensuite, j’ai enchainé la dernière année sur un poste de start-up leader, un genre de chef de projet innovation.

À la fin de mon contrat, je suis allé en Australie avec un ami. On a commencé notre trip en van sur la côte Est, et on a alterné entre voyage et travail en ferme. C’était super chouette ! On y est resté 8 mois et demi et ensuite, on a passé 3 mois et demi en Asie du Sud-Est.
Cette année a été décisive dans ma vie. J’ai rencontré énormément de gens, j’ai ouvert mon esprit, j’ai évolué, je me suis découvert. J’ai semé la première graine dans ma quête de sens.

Juste avant que je rentre en France, mon ancien boss me propose un CDI pour un job de start-up leader. Timing au top !
Me voilà de retour à Amiens pour lancer la nouvelle tablette Ariel 3 en 1 ! Ma mission : développer 3 lignes de prod’.

Durant ces 2 ans et demi, la graine semée en Australie a commencé à germer. Ce que je voulais faire de ma vie est devenu plus clair. Je ne voulais plus travailler dans un grand groupe.
J’avais envie de mesurer mon impact sur la société. En plus, j’étais très attiré par le développement web. Donc j’ai pris mon courage à deux mains, j’ai négocié une rupture conventionnelle et j’ai entamé ma reconversion.

Tout est allé très vite. J’ai commencé ma formation développeur full stack. En parallèle, j’ai co-fondé Stadihome : une app’ pour les amateurs de sport. Elle répertorie les diffusions des événements sportifs dans les établissements à proximité. C’est aussi une plateforme Saas qui permet aux établissements de communiquer leurs diffusions et d’attirer des clients.
On a intégré le cursus Start d’Euratechnologie en 2017.

On a sorti notre MVP* pour la coupe du monde 2018 puis une nouvelle version en fin d’année. On a fait vivre notre projet 2 ans au total. Par manque de financement et pour des raisons personnelles, on a finalement décidé de passer à autre chose. Premier gros learning de mon aventure entrepreneuriale : ne pas vouloir un produit trop parfait dès le départ. Il faut le tester sur le terrain, il n’y a que ça de vrai !

*MVP : Minimum Viable Product, la version la plus minimaliste possible d’un produit qui va être testé auprès d’utilisateurs

Pourquoi tu voulais à tout prix rejoindre Mon Qualiticien ?

Quand mon projet a pris fin, j’avais à cœur d’offrir une vie plus secure à la famille que j’étais en train de construire. Et je voulais aussi participer à une réelle aventure entrepreneuriale dans le cadre de ce nouveau job.

J’ai postulé à une offre dans une start-up d’Euratechnologies. Ce que j’ignorais, c’est que toutes les boîtes de l’accélérateur avaient accès à ma candidature. Gladys, la responsable des opérations chez Mon Qualiticien est tombée dessus et m’a contacté.

À ce moment-là, j’étais déjà dans d’autres process de recrutement. Ma rencontre avec Simon a fait la différence. Le feeling est super bien passé. Non seulement le poste de CTO me plaisait, parce que je retrouvais les dimensions managériale, technique et entrepreneuriale que je recherchais. Mais en plus de ça, le projet avait beaucoup de sens. La santé, c’est quelque chose d’essentiel. Et l’idée d’aider les établissements de santé à se concentrer sur l’humain et à fournir les meilleurs services m’a directement séduit.

À peine 2 jours après notre entretien, j’ai rejoint les bureaux de Mon Qualiticien.
J’ai été directement dans le bain. Dès le 1er jour, j’étais chargé de manager l’équipe dev’ à traduire notre logiciel en anglais, suite à la demande d’un gros prospect.  

Mais en fait, tu fais quoi chez Mon Qualiticien ?

Je suis CTO, ça veut un peu tout et rien dire, mais bon on aime bien les termes à l’américaine ! En gros, je suis directeur technique.

Au-delà de la direction technique, je manage aussi l’équipe produit. Mon rôle chez Mon Qualiticien est de m’assurer que la vision produit est correctement retranscrite d’un point de vue technique et fonctionnel. J’apporte aussi mon expertise pendant les réunions avec nos gros clients, concernant la partie technique.
C’est grâce à notre binôme avec Simon (business et technique) qu’on a pu s’adresser à de plus grands comptes. Et ça s’est avéré gagnant !  

En arrivant chez Mon Qualiticien, ma première mission était de structurer l’équipe produit et technique. De cette équipe “originelle”, ne reste plus que Timoté. C’est un allié de taille pour la partie produit.
François et Tristan ont ensuite rejoint le pôle tech, suivi de 3 alternants : Kévin, David et Billal.
Aujourd’hui, l’équipe que je dirige est ultra solide et a développé des compétences très complémentaires. Structurer l’équipe cette année a été un très bon choix, surtout avec le COVID-19. On travaille actuellement tous ensemble pour donner une autre dimension à notre logiciel, et ainsi l’adapter aux besoins de plus grosses structures.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?

J’adore le côté entrepreneurial de mon travail. Il reste encore tellement de choses à construire !
C’est super stimulant pour moi, de partir d’une feuille blanche et de créer des solutions pour résoudre des problèmes. C’est un challenge permanent ! À la fois technique, technologique, managérial et humain.
Mais c’est aussi un défi dans un sens plus large, puisque qu’on cherche à soulager le personnel de santé autour de la qualité et à rendre ça plus simple et ludique.

Finalement, j’aime vraiment tout ce qu’implique mon poste. J’adore qu’il soit polyvalent et aussi évolutif. J’ai l’impression de grandir avec cette boîte. Et c’est le cas pour tout le monde chez Mon Qualiticien.
Grâce à cette vision, on a, par exemple, réussi à transformer la situation sanitaire actuelle en une opportunité !
Aujourd’hui, nos efforts portent leurs fruits et on intéresse de plus en plus de grands comptes. On va arriver en 2021 avec un produit ultra solide !

C’est quoi ta philosophie de vie ? Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?

Ce que j’aime bien, c’est ne pas être dans une routine. En fait ce qui me stimule, c’est de ne pas vraiment savoir comment ça va être en avance. Que tout n’est pas encore tracé dans ma vie et que je dois la construire petit à petit.
Je n’aime pas me projeter, j’essaie de vivre pleinement au jour le jour. Ça vaut tout aussi bien pour le côté perso que pro. Je pense que dans le monde pro, on doit construire à court terme et ne pas s’enterrer dans des visions longs termes.

Mon leitmotiv : suivre et tester les choses challengeantes qui m’attirent, plutôt que de rechercher toujours le confort. Parfois c’est éprouvant, mais c’est toujours intéressant. Ça fait écho à mon année en Australie où c’était incroyable, et parfois très inconfortable.  

Après, il faut s’écouter et apporter de la stabilité quand on a une famille. C’est aussi pour cette raison que j’ai rejoint Mon Qualiticien. J’ai trouvé un équilibre entre ma vie pro et ma vie perso. C’est important pour moi.

Si tu avais une lampe magique, tu demanderais quoi au génie ?

Finir de construire ma petite famille. J’aimerais avoir 4 enfants. Je souhaite juste qu’ils soient épanouis et en bonne santé. Ça, ce serait top !

Dans 30 ans, j’aimerais que ma vie professionnelle m’épanouisse toujours autant. Même si ce n’est pas forcément dans le même domaine, je veux garder cette notion d’inconfort et j’espère que je me lancerai toujours autant de défis.

Peux-tu nous partager ton conseil le plus précieux pour des futures recrues ?

En construisant l’équipe tech et produit de mon Qualiticien, je me suis rendu compte de ce qui était le plus important : les soft skills ! On les néglige parfois, on veut des machines de compétences. Et c’est normal, c’est comme ça aussi que l’entreprise avance. Mais les soft skills sont méga importantes, alors que des compétences peuvent s’acquérir sur le terrain. D’ailleurs, le boulot d’une boîte, c’est de faire monter en compétences.

Construire une dream team, c’est avant tout se pencher sur les soft skills et la personnalité de chacun. Un manager, c’est comme un sélectionneur de foot… Si on met Ibra et Ronaldo dans la même équipe, ça ne va pas coller. Même s’ils sont très bons individuellement, leur fierté exacerbée aurait au final un impact négatif sur l’entente globale de l’équipe.

Donc misez sur vos soft skills et mettez-les en avant pendant les entretiens !

Pour échanger avec Cédric, c’est sur Linkedin que ça se passe 😉

À propos de l'auteur

Inès Saïdoun

Inès a réalisé un an d'alternance chez Qualineo, en tant que responsable des contenus web (site et réseaux sociaux) et de la relation client.

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